J’attaque les pédales. Je n’ai pas trouvé de représentation des systèmes du Potez 58. Il n’y a pas de documentations disponibles. Mais le Potez 58 dérivant directement du Potez 43, j’ai utilisé des photos du 43 pour copier sur le 58. Je pense que ainsi je ne serai pas trop loin de la vérité.
Pour l’axe, j’ai utilisé du tube alu de 3 mm ovalisé avec la pince.
Pour les reposes pieds, idem, du tube de 3 mm non ovalisé cette fois-ci.
J’ai fait une fente à la dremel dans le repose pédale. J’ai alors inséré l’axe dans la fente et j’ai collé. J’ai collé les rondelles à l’extrémité des reposes pieds. Au bas de l’axe, j’ai percé et introduit une tige métallique fine. Cette dernière sera insérée dans une plaque métallique collée sur le support du plancher. Le manche à balai est constitué d’une corde à piano de 3 mm et d’un tube alu et d’une rondelle.
j’ai reproduit en contre-plaqué de 1 mm les plaques métalliques pour supporter les pédales sur le plancher.
Une petite couche de peinture argentée donne de l’allure et une certaine resemblance.
Si l’on regarde attentivement les photos originales, la pédale était recouverte d’une bande caoutchouc et rainurée, pour éviter que le pied ne glisse. Pour le reproduire, j’ai utilisé dans un premier temps du fil à coudre noir.
J’ai fait des tours avec 6 tours de fils par rayure, et collés légèrement à la cyanoacrylate et espacés très régulièrement. J’ai utilisé une pince de type chirurgicale pour bien positionner le fil en place.
Puis, j’ai utilisé un pinceau fin pour ajouter de la peinture noire sur le haut de la pédale. Le résultat est satisfaisant. La pièce ne fait que 1 cm et les photos ci-dessous sont prises en très gros plan, mais le rendu en vrai est meilleur.
Perçage d’un trou pour le manche à balai. Pour la fixation, je vais utiliser des rondelles et un axe de chape à rotule pour conserver la mobilité du manche comme sur le vrai
Puis collage en place du manche et des pédales. Et voici le résultat en photos.
Et deux photos avec moi en bonus, d’une part pour que vous ayez une meilleure idée de l’échelle, et d’autre part car je suis content de moi.